vendredi 14 octobre 2016

Un an à Sydney

1 AN ! ! ! ! ! !

Il y a un an, je débarquai la tête pleine de doutes à l'aéroport de Sydney. Avec mes trois marmots sous le bras, on retrouvait notre éclaireur, parti quasiment 3 mois plus tôt.


On quittait la journée froide de Lyon pour le soleil brulant de Sydney.

Un voyage éprouvant, épuisant, que je n'ai franchement pas hâte de refaire, voire même qui me fait un peu peur.

Les premiers mois ont été partagés entre l'excitation du renouveau, la découverte d'un nouveau pays, d'une nouvelle ville, de nouvelles habitudes, et les questionnements infinis sur le pourquoi du comment on avait décidé de déboussoler les enfants pour débarquer à l'autre bout de la Terre.

Les premiers mois ont été difficiles avec les enfants qui pleuraient souvent car la famille, les amis leur manquaient, avec un premier Noël en été sans famille, avec les premiers essais école pour Sarah. 


Les premiers mois ont été remplis de courses, au spécialiste, au généraliste, à l'orthophoniste, au repérage dans l'espace, dans le temps, à l'habitude du décalage horaire. Vivre en total opposé avec la France que ce soit l'heure ou la saison.

Les premiers mois ont été bourrés de comparaison et on voyait surtout ce qui nous manquait en France, ce qui était différent. 

Les premiers mois nous ont rapprochés, je pense. On a eu besoin de se resserrer, de faire notre cocon, car il n'y a que nous 5 ici, si loin.


Mais les premiers mois ont aussi été la découverte d'une ville magnifique, où il fait bon vivre, d'animaux qu'on ne connait pas trop en France. Le plaisir de se balader dans la rue et de voir des perroquets, des loris, des marsupiaux. On a découvert les différents festival auxquels on peut assister ici.


Et puis, le temps a passé. Les enfants ont moins pleuré. On a commencé à moins comparer, parce que maintenant, on sait. On sait ce qui n'est pas pareil, ce qui nous manque et surtout ce qu'on a gagné ici. 

On a trouvé un rythme, l'école Australienne a aidé les enfants pour l'anglais, pour l'intégration, pour se sentir mieux. On a notre routine. Mais on s'extasie toujours autant devant les loris, et on crie toujours autant quand on voit d'énormes cafards.

On a gagné pour nos enfants qui ne se sentent pas stressés, ni à l'école, ni dehors. Des enfants qui se sentent en sécurité. On a gagné en ne voyant plus des gens se crier dessus dans la rue (ou plus). On a gagné à apprendre à "ignorer" les différences avec l'autre, comme les autres ignorent nos différences. On a gagné, pour eux, à être dans notre petite bulle, tout là bas. On a gagné en les entendant parler anglais mieux que nous. 

On a gagné, peut être en se disant que ça y est, on est un peu "coincé" dans notre routine, comme le commun des mortels.

On s'est fait quelques amis (ou copains), bref des gens avec qui on peut parler de tout de rien. Des Anglais, des Espagnols, des Brésiliens, des Australiens, à l'image de Sydney. 

On n'a pas rentré la vilaine araignée Funnel Web, on en a rencontré d'autres. Mais elle, elle est tellement effrayante. On ne s'est même pas fait bruler par une méduse BlueBottle. On a nourri des kangourous et des wombats. On a fait des barbecues sur la plage.



Un an déjà, je me rappelle avoir compté les jours, puis les mois. 

Et cet anniversaire n'est pas si facile, même s'il l'est quand même.
Cet anniversaire nous a mis un peu un coup dans le moral, nous rappelant que la famille est si loin. Ma petite choupette qui ne peut plus parler à son papi et à sa mami sans pleurer car ils lui manquent. Un retour en France pour les vacances encore incertain.

Mais le jeu en vaut la chandelle je pense...

Du coup, promis, j'arrête de compter les mois maintenant!
 Merci a tout ceux qui lisent encore tous mes blablas, je compte bien en écrire d'autres!!
 

2 commentaires:

  1. Joyeux anniversaire la bas. Ton récit est top comme tjs. Gros bisous

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  2. que le temp passe vite bisous a vous

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